Compétition

Le Shell Eco-Marathon

Le Shell Eco-Marathon est une compétition qui réunit tous les ans plus de 3000 étudiants membres de plus de 200 équipes d’horizons et disposant de moyens différents. Elles sont toutes rattachées à un établissement scolaire (collèges, lycées, écoles, facultés, centres de formation ou IUT). Forte de sa renommée internationale, la compétition fait des adeptes venant de toute l’Europe : France, Grande Bretagne, Suisse, Allemagne, Turquie, Belgique, Finlande, Russie, ... Mais aussi d’Afrique du Nord comme le Maroc et la Tunisie. Par ailleurs, d’autres franchises de la compétition existent ailleurs dans le monde : en Asie ou en Amérique du Nord. Chaque année, l'événement gagne en notoriété à l’échelle mondiale. Ainsi, plus de 50 000 visiteurs parcourent l’exposition, les paddocks et découvrent les équipes venant de toute l’Europe.

Le Shell Eco-Marathon est une compétition couverte par de nombreux médias (TV, radio, presse écrite, sites internet). Cette médiatisation touche un public international extrêmement vaste, allant des enfants (magasines jeunesse), aux spécialistes de l’automobile (presse spécialisée) en passant par le grand public (TV, presse généraliste). Durant la semaine de compétition se déroule aussi “Make the future", une exposition ludique à destination du grand public pour faire découvrir et informer sur les différentes solutions permettant de réduire la production de gaz à effets de serre.

Le but pour les équipes est de réaliser, avec leur véhicule, la plus grande distance avec un seul litre d’essence. Ce résultat est obtenu en faisant rouler les prototypes sur environ 15 km, puis en mesurer la quantité de carburant consommée. On mesure enfin la performance de chaque équipe en comparant la distance que chaque prototype pourrait parcourir avec un litre de carburant.

Le Shell Eco-Marathon se veut résolument moderne. En effet, cette compétition permet d’explorer les solutions amenant à une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les équipes ne cessent de repousser les limites de la très basse consommation. Depuis sa création, les performances réalisées par les participants n’ont cessé d’augmenter, de 680 km/L lors de la première édition en 1985 à près de 4000 km/L en 2011. Cette constante augmentation montre que des progrès peuvent encore être faits sur le plan de l’efficacité énergétique.